Bouteilles Vitaline : pourquoi du plastique PET ?

Bouteilles Vitaline : pourquoi du plastique PET ?

Bouteilles Vitaline : pourquoi du plastique PET ?

Chez Vitaline, nous faisons de notre mieux pour être dignes de la confiance que vous nous accordez par la rigueur de notre travail et par la qualité de nos produits. C’est pour la même raison que nous mettons un effort important dans la qualité de nos packagings et que nous nous préoccupons de leur impact environnemental. Si nos bouteilles Vitaline sont en plastique PET 50% recyclé et 100% recyclable, ce n’est donc pas un hasard : c’est le résultat d’un choix étudié et rationnel. Bien que le plastique soit souvent pris pour une solution peu responsable, ses alternatives sont aussi discutables…

NB : dans cet article, on vous parle uniquement du plastique PET car c’est l’option qui semble être pertinente parmi les différents types de plastique pour une bouteille.

En synthèse, à l’issue de notre étude, nous trouvons : 

1. Biodégradation 1/2 : la durée de dégradation des déchets, le principal défaut du plastique

En moyenne, un plastique PET jeté dans la nature met entre 100 et 1 000 ans à se dégrader. On le remarque au nombre de bouteilles que l’on voit à la surface des océans sur les médias sociaux. Néanmoins, une canette d’aluminium ou une bouteille en verre mettent bien plus de temps à se dégrader : 200 ans pour l’aluminium et 4 000 ans pour le verre1.

Il faut remarquer un biais de visibilité sur les médias sociaux, qui nous incite à penser que le plastique est le matériau le plus problématique. Notamment, une véritable question que nous devons nous poser est : d’où viennent ces déchets que nous voyons dans les océans ? En fait, 60% d’entre eux proviennent d’Asie du sud-est2. En Europe et particulièrement en France, le plastique termine rarement dans la nature, il est le plus souvent trié, puis recyclé, ce qui lui laisse peu de chance de se retrouver dans l’océan après son utilisation.

Plus généralement, le plastique PET est loin d’être parfait, mais ses alternatives ne sont pas très réjouissantes non plus. Nous restons humbles par rapport à ce sujet et continuons à le travailler, mais c’est un compromis peu évident.

2. Biodégradation 2/2 : impact des matériaux dégradés

La dégradation d’un déchet dans la nature n’est jamais totale : elle aboutit pour chaque matériau à la production de micro-éléments, nocifs pour l’environnement :

Plastique PET
Le plastique ne se dissipe jamais entièrement. Il crée des microplastiques, invisibles à l'œil nu, nocifs sur les écosystèmes3. En plus de s’introduire dans la chaîne alimentaire, ils libèrent des substances chimiques pour les populations et les faunes.

Plastique biodégradable
Si les conditions de fragmentation ne sont pas toutes réunies, le plastique biodégradable peut lui aussi produire des microplastiques. Avec les mêmes conséquences sur la chaîne alimentaire que le plastique PET, il produit du CO2 et du méthane4.
Aussi, il y a de nombreux types de plastiques biodégradables dont les normes ne sont pas encore très bien établies, c’est assez inégal, car elles dépendent de la taille, du type de plastique biodégradable… Certains seraient apparemment souhaitables mais d’autres restent controversés.

Verre
Quand il termine dans la nature, il est particulièrement long à se dégrader (le verre est un matériau inerte, c’est à dire qu’il ne réagit à rien chimiquement), et quand bien même, il reste toujours des traces de ce matériau. Les cas sont très divers, nous avons du mal à trouver une étude exhaustive et quantitative, mais pour illustrer : dans la nature, un morceau de verre peut déclencher un incendie. De plus, il peut être très nocif pour les animaux : un fragment de verre mettra plusieurs années à se polir, ce qui laisse le temps à un animal de se couper ou de l’ingérer5.

Canette en aluminium
En plus d’avoir un temps de dégradation très long(l’aluminium est aussi inerte), la canette est recouverte d’encres qui ont un impact très important sur les cours d’eau et la qualité du sol.

Carton
Isolé, le carton pourrait être l’alternative la moins nocive. Mais sous certaines formes que l’on appelle multicouches (ex : briques tetra pak) de plastique et d'aluminium, il engendre les mêmes conséquences dans la nature que celles citées précédemment6.

3. Comparaison des différentes empreintes carbone : l’avantage du PET

Si chez Vitaline, nous préférons la bouteille en plastique PET aux autres alternatives, c’est pour son impact carbone très faible : cf graphique ci-dessous. On entend par cycle de vie les étapes allant de la récupération des matières premières nécessaires pour fabriquer le contenant, à leur transport, à leur transformation, à l’utilisation du contenant et de sa collecte en centre de tri.

NB : y a une diversité importante sur le périmètre pris en compte sur le cycle de vie par les différentes études : certaines se restreignent à la production, d’autres remontent jusqu’à “la forêt qui aurait pu pousser à la place du champ de maïs pour le bioplastique en amidon de maïs"... idem en aval, de gros écarts entre les études, certaines s’arrêtent à la poubelle, d’autres vont jusqu’au “retour à la terre”... Difficile de comparer des chiffres comparables donc, on a fait de notre mieux ici.

4. Les autres impacts environnementaux : avantage PET… encore.

Il y a de nombreux impacts environnementaux. Nous en listons certains ci-dessous, ils n’ont pas prétention à être exhaustifs.

Matière première et écosystèmes sur lieux d’extraction
Pour être fabriqué, le verre a besoin de sable extrait des fonds marins ou de cours de rivière, ce qui cause des dégâts importants de diverses natures. Notamment, l’extraction de ce sable retire les micro-organismes du bas de la chaîne alimentaire et dérègle les écosystèmes.

Consommation d’eau
La production du plastique et du verre nécessite un nettoyage à l’eau. Et le verre est bien plus consommateur que le plastique : pour une bouteille en plastique, il faudra 0,2l pour la nettoyer et la produire, contre environ 1l pour la bouteille en verre8.

Plastique biodégradable : très peu composté et problématique dans les filières de recyclage
Vous ne le savez peut-être pas, mais le plastique biodégradable ne se recycle pas, il se composte uniquement9. Et il pose significativement problème quand il entre dans les lignes de recyclage.

Aussi, on considère donc que les énergies utilisées pour le fabriquer sont “perdues”, puisqu’utilisées sur un seul cycle.

Enfin, faute de certifications adaptées, le plastique biodégradable peut être composé de produits chimiques nuisibles à l’environnement, puisque celui-ci sera redirigé vers des décharges ou incinéré, plutôt que recyclé10.

5. Recyclage des différents matériaux : autre avantage du PET

Ici, on évalue le potentiel “technique” de recyclage. C’est-à-dire, sans prendre en compte le poids économique, on essaye d’évaluer grossièrement la proportion de matériau qui peut être recyclé. Car ce n’est jamais 100%, difficile d’avoir des chiffres précis ou des études comparables sur les différents matériaux.
On vous décrit malgré tout notre synthèse à ce stade, ce qui permet de dégrossir.

Le plastique PET 50% recyclé et 100% recyclable, le choix de Vitaline
Faciles à utiliser, nos bouteilles sont aussi faciles à recycler : il suffit de les jeter dans le bac de tri (car 100% recyclables) !

Le verre
Même s’il est recyclable à l’infini, le verre doit être fondu à plus de 1 300°C, contre une moyenne de 180°C pour le plastique11, c’est très consommateur en énergie.

Les canettes en aluminium
Également recyclable à l’infini, l'aluminium est très peu réutilisé : seulement 50% des canettes sont triées et recyclées, et elles constituent par exemple 40 à 60% de la pollution présente en bord de route12.

Les gourdes en métal
Quant à la gourde en métal, elle, ne se recycle pas13. Les bacs et les centres de tri traditionnels ne sont pas adaptés à la transformation de ce matériau. La gourde est en plus de ça extrêmement consommatrice en énergie et en ressources : la production d’aluminium demande de grandes quantités d’eau et d’énergies14.

Le plastique biodégradable
Tout comme le métal, le plastique biodégradable ne se recycle pas15. Une fois jeté à la poubelle, le plastique biodégradable cause des problèmes considérables dans les déchetteries quand il est mélangé à du plastique recyclable, avec lequel il est difficile de faire la distinction. De plus, si les facteurs de décomposition du matériau ne sont pas tous rassemblés, le processus de fragmentation du plastique sera ralenti, ce qui provoquera l’émission de méthane, un gaz à effet de serre bien plus agressif que le CO2.

Le carton multicouches (brique type Tetra Pak)
Pour ce qui est des briques en carton, c’est le système “multi-couches” qui pose problème : ce matériau est fabriqué avec du carton et des couches de plastique et/ou d'aluminium collées, ce qui rend le tri et le recyclage de cet emballage plus complexe16... et généralement impossible.

6. PET pour une bouteille pratique et adaptée à un format prêt-à-consommer

Un usage “hors domicile” et prêt à consommer
En plus de mettre l’accent sur une nutrition de qualité, nous souhaitons offrir un format nomade de nos produits. Ils se prêtent à un usage “hors domicile” alors que nous avons une demande importante pour cet usage.
Pour conserver ce format nomade, nous ne pouvons adopter de briques type Tetra Pak ou de canettes : puisqu’elles ne se referment pas et ne sont pas transparentes. C’est une quasi-impossibilité pour réhydrater et mélanger Vitaline.

Une meilleure conservation
Le plastique PET est aussi un matériau qui offre une conservation optimale à nos produits : il est imperméable à l’air. Ce qui n’est pas le cas du plastique biodégradable, qui réduirait la durée de conservation de 10 mois de nos poudres à environ 2 mois (chiffre qui varie en fonction des types de plastique biodégradable).

En fin de compte…
Si nous avons choisi un packaging en plastique PET pour nos formats nomades, c’est parce que c’est ce qui nous paraît être la solution la plus responsable, malgré les apparences. Avec une empreinte carbone très peu élevée, le plastique PET 50% recyclé et 100% recyclable que nous utilisons représente ce qui nous semble, à date, le meilleur compromis pour un format nomade et prêt à consommer.

Pour le remarquer, en dehors du format bouteille, nos formats sachets ont un impact environnemental très mesuré… n’hésitez pas !

C’est un sujet qui nous importe, nous serions heureux d’échanger dessus avec vous sur notre forum!